L'industrie du médicament serait-elle obsolète ?

Comment avoir accès aux derniers médicaments anticancéreux ?

Les médicaments anti-cancer : de l’innovation à la réalité thérapeutique

Saviez-vous que plus de 70 nouveaux anticancéreux ont été autorisés depuis 2012 ? Et que 1800 molécules sont en développement actuellement ? Ces chiffres sont le résultat d’un véritable travail d’équipes mais aussi de Les entreprises du médicament (LEEM), organisme représentatif des industries producteurs du médicament. En décembre 2017, le LEEM a souhaité permettre aux patients de bénéficier des nouveaux médicaments plus efficaces. Pour cela, il a créé une plateforme de 5 propositions.

le LEEM

Face à plus de 1 000 nouveaux cas de cancer diagnostiqués en France, le cancer reste la première cause de mortalité devant les maladies cardiovasculaires. L’arrivée des immunothérapies, des thérapies géniques, cellulaires, le médicament doit être disponible rapidement pour des populations de mieux en mieux identifiées. Il est donc impératif que le parcours d’un médicament de son développement clinique jusqu’à son intégration dans le parcours de soins soit donc au cœur de l’actualité.

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Les patients n’ont pas le temps d’attendre

Cette plateforme remet, tout d’abord, en cause un système trop lent et obsolète. Pour Jean-Christophe Barland, président du comité cancer du LEEM, « les patients n’ont pas le temps d’attendre. Une réforme urgente du système de santé est nécessaire ».

La réforme la plus significative est celle du régime des Autorisations Temporaires d’Utilisation (ATU) pour aller vers un mécanisme de « fast track ».  Rappelons que le « fast track » a été créé en 2007 par la Food and Drug Administration, pour des médicaments en développement qui visent des indications médicales graves et pour lesquelles il existe un fort besoin thérapeutique. Il accélére les procédures de revue réglementaire des données cliniques obtenues, à chacune des étapes des essais cliniques.


Sécurité et industrie du médicament

Revoir le remboursement ?

« Nous sommes face à un changement de paradigme et on ne peut pas obtenir un accès précoce avec un système d’évaluation qui est obsolète », a déclaré Patrick Errard (président du LEEM). Les méthodes d’évaluation actuelles en vue du remboursement sont aussi remises en question. En effet, le système actuel de développement des médicaments, de leur évaluation et de leur prise en charge ne correspond plus à la révolution thérapeutique en cours. Il faut une « évaluation dynamique », qui prend en compte les données générées en conditions réelles d’utilisation.

A travers ces propositions, le LEEM affiche sa volonté de défendre le rôle pionnier de la France dans la recherche, l’accès et la diffusion de nouveaux traitements en associant dans une démarche partenariale les acteurs impliqués en cancérologie.

L'industrie pharmaceutique et la théorie du complot

Source

Leem.

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